Je m’appelle Prisca Delgado, j’ai 50 ans, enseignante, et je suis famille d’accueil pour COPAG depuis novembre 2016.
En novembre 2016 j’ai répondu à un post Facebook de COPAG cherchant une famille d’accueil pour 3 chiots à sécuriser, j’étais ok pour un. C’était un petit chiot blanc, PAPADAM.
Au début on s’était dit on essaie une fois et on verra bien. Je voulais aussi montrer à mes enfants qui avaient 11 et 13 ans à l’époque qu’on pouvait s’impliquer et donner de soi sans pour autant avoir de l’argent en échange, juste la satisfaction d’avoir fait du bien et d’avoir aidé. Ils se sont impliqués dedans tout de suite : jouer avec le chiot, donner le bain, donner les croquettes … ça a été une très très belle expérience !
On a donc réitéré et aujourd’hui on en est à 125 chiots pris en accueil. On continue car il y a un besoin, ça ne s’arrête jamais. Mais c’est aussi pour moi. S’occuper de chiots c’est une très bonne thérapie, j’appelle ça la « chiot thérapie ». Tu leur donnes des câlins et tout d’un coup tout va bien dans le meilleur des mondes, les chiots nous apportent du bonheur dans notre quotidien. Mon mari est autant impliqué que moi, sauf pour les frets, il est un peu trop sensible pour y aller.
Au début les chiots étaient dans notre jardin, puis on a construit un enclos, aussi pour les protéger de la piscine. Quand on a un seul chiot en accueil, il n’est pas dans l’enclos et notre chien Nestor, qui est le 14ème chiot que j’ai eu en accueil et que j’ai adopté, apprécie d’avoir un copain à la maison.
Un enclos c’est très pratique pour les mettre par 2 ou 3 et en cas de maladie comme la parvovirose, ça limite la maladie à l’enclos. C’est le plus difficile en tant que famille d’accueil, la maladie … lorsqu’on les perd, on prend vraiment une grosse claque.
C’est satisfaisant de se dire qu’on sauve des êtres vivants, qu’on leur apporte de la confiance, de l’amour, du confort, qu’on leur remplit le ventre, qu’on prend soin d’eux. Ils nous font plein de câlins, on voit qu’ils sont reconnaissants et heureux. Les voir partir, avoir des nouvelles de leurs adoptants et se dire qu’on a été au début de cette histoire, cela donne envie aussi de continuer.